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RESSOURCES : Communication avec les mouvements de jeunesse

RESSOURCES COMMUNICATION > COMMUNICATION AVEC LES MOUVEMENTS DE JEUNESSE

Les coordinations ATL interagissent avec les mouvements de jeunesse qui font partie de son territoire au sein de la composante n°5 de la CCA. Elles reçoivent de l’information des fédérations des mouvements de jeunesse sur les groupes qui réaliseront un camp ou un hike. Elles gèrent avec l’aide de Mme/ M « Camp » l’accueil des mouvements de jeunesse au sein de sa commune. Elles facilitent la recherche de lieu de camp et enfin, transmettent les localisations des camps aux services de sécurité. 

 

Les 5 fédérations des mouvements de jeunesse reconnues sont :

  • Faucons rouges (085/41 24 29 ou 085/41 24 29 (en dehors des heures de bureau))
  • Guides (02/538 40 70 ou 0498/94 22 02 (en dehors des heures de bureau)) 
  • Patro (071/28 69 56
  • Scouts (02/508 12 00  ou 0498/91 88 85  (en dehors des heures de bureau)) 
  • Scouts pluralistes ( 0498/51 72 23 (24h/24h & 7j/7j)) 

Les mouvements de jeunesse sont des partenaires privilégiés du secteur ATL. Ils partagent avec la coordination ATL des objectifs communs et des subventions ONE, Centre de Vacances. Ils accueillent de nombreux enfants et participent ainsi activement à l'Accueil Temps Libre.

La participation active et directe lors de la Commission Communale de l'Accueil (CCA) est difficile en raison de la scolarisation des jeunes qui encadrent les enfants au sein des mouvements de jeunesse. Ils n'en restent pas moins intéressés par les contenus, outils de diffusion, ... et par une relation privilégiée avec la coordination ATL notamment dans le cadre de la gestion des locations des bâtiments communaux.

Certaines coordinations ATL réalisent en effet une liste des lieux potentiels pour les collectivités mis à la location sur le territoire de la commune. 

Les mouvements de jeunesse sont aussi des partenaires importants pour diffuser l'information auprès des familles et récolter l'avis des enfant et des jeunes de la commune.

Préalablement à la tenue d'un camp grâce à un courrier envoyé aux communes, les Fédérations informent de la venue d'une section avec les informations suivantes :

  • Nom de la section du mouvement de jeunesse
  • Coordonnées de la personne responsable sur place
  • Nombre de jeunes / enfants
  • Age des jeunes / enfants
  • Localisation du camp.

Les informations de toutes les fédérations sont rassemblées (qui, combien d'enfant, âges des enfants, quand, où) au sein d'un document et transmises aux services de sécurité préalablement à la tenue du camp. Ainsi, en cas d'intoxication alimentaire, inondation, … les services de secours sont prêts à intervenir et disposent déjà d'informations cruciales.

Chaque Fédération possède sa cellule de crise. Nous vous proposons une brève présentation du fonctionnement de la cellule de crise des guides.

ainsi que la présentation filmée de la cellule de crise des guides

En 2021, un nouveau modèle de règlement de police visant à la sécurité et à la tranquillité publique lors de l'établissement de camps ou de séjours de vacances est le fruit d’une collaboration de longue date entre les ministres wallons compétents et plus particulièrement les ministres des Pouvoirs locaux, les fédérations de mouvements de jeunesse, la commission générale d’avis « Centres de vacances », l’UVCW, le Département Nature et Forêt, les services de secours, les zones de police et les services de planification d’urgence.

L’implication de divers acteurs dans la création de ce RGP vise à garantir que chacun verra ses intérêts pris en compte. Toutefois, les réalités communales varient selon le contexte local. Aussi, il a été décidé d’opter pour un modèle de RGP et non pour une harmonisation pure et simple. De ce fait, chaque commune est libre de s’en saisir et d’y apporter les adaptions qu’elle jugerait éventuellement nécessaires, tout en gardant à l’esprit que la mise en commun de ces mesures est un élément clé pour garantir leur compréhension et donc leur respect, sur le terrain.

Objectifs

Cadrer l’accueil des camps : Les acteurs impliqués dans l’organisation des camps et séjours de vacances reconnaissent tous la nécessité de cadrer l’accueil de ceux-ci. D’une part, pour que leur déroulement ne perturbe pas le bien-être des habitants et respecte l’environnement d’accueil, d’autre part afin de garantir l’accueil qualitatif des jeunes. De nombreuses communes prévoient déjà, dans leur règlement communal, une section consacrée à l’accueil des camps et séjours de vacances. Néanmoins, les dispositions prévues ne tiennent pas toujours compte des réalités du secteur et du cadre légal qui le balise. De plus, la variété des dispositions locales en vigueur rend difficile la communication des fédérations de mouvements de jeunesse et des pouvoirs organisateurs de séjours envers leurs groupes. Ce qui peut se traduire sur le terrain par des incompréhensions, voire des incidents.

Faciliter le travail des autorités communales : Ce modèle de RGP a pour objectif de faciliter le travail des autorités communales en leur proposant un modèle qui tienne compte à la fois des différentes bases légales concernées et des réalités de terrains de ces camps et séjours de vacances. L’utilisation de ce modèle peut par ailleurs faciliter la collaboration entre les autorités communales et les fédérations de mouvements de jeunesse ou pouvoirs organisateurs de séjours de vacances durant l’été.

Il est accompagné d'un commentaire des articles ayant pour vocation de contextualiser et d’expliciter le modèle, plus juridique.

Ces documents sont mis à disposition des pouvoirs locaux. Ils peuvent être adaptés selon chaque réalité locale.

L’été voit, dans certaines communes, s’organiser des camps de mouvements de jeunesse. Un certain nombre de questions peuvent se poser lors d’une telle organisation. Un camp nécessite-t-il une autorisation communale  ? Est-il autorisé à n’importe quel endroit ? Quels sont les droits et obligations des mouvements de jeunesse et des communes dans de tels cas ? Une conseillère experte à l'Union des Villes et des Communes Wallonnes nous répond.

En 2016, suite à une réflexion menée par le Ministre de l'époque, les Mouvements de jeunesse et l'Union des Villes et Communes de Wallonie ont rédigé une charte pour les camps afin d'optimiser la relation entre les communes et les mouvements de jeunesse lors des camps d'été.

En 2023, les mouvements de jeunesse ont organisé un tour des communes pour comprendre les réalités et les défis de chacun. Retrouvez ici l'intervention de Gilles Beckers, porte-parole de la Fédération francophone des scouts et de Olivier Schmitz, gouverneur de la province de Luxembourg suite à cette initiative.

Certaines communes touristiques ou "à la campagne" engagent un agent communal ou un étudiant appelé "Madame ou Monsieur Camp" pour accueillir les camps sur son territoire. Cette initiative découle d'un projet "Well Camp" mis en place par arrêté ministériel qui permet aux communes d'obtenir une subvention pour engager des étudiants pour cette fonction. Ces étudiants sont amenés à suivre une formation "Monsieur et Madame Camp" pour exercer leur fonction.

L'objectif est de présenter d'une part, les possibilités touristiques de la commune (monuments, lieux cultes, Ravel, ...), les commerces de proximité et les modalités d'accès à ceux-ci mais aussi d'autre part, les obligations liées au "savoir-vivre ensemble" comme le tri des déchets, l'achat des sacs-poubelles, le trajet du camion poubelle ou encore son jour de passage.

Pour prévenir les accidents ou proposer un service ou un lieu adéquat, des communes et des propriétaires de prairie, locaux, infrastructures sportives, … font le choix de labeliser ceux-ci.

L'asbl "Atouts Camps" suivant une grille de visite d'un lieu de camp (pour ne rien oublier) déterminera si l'endroit proposé à la labélisation le sera ou non. Ces critères permettent également de déterminer le montant maximum qu'un propriétaire peut demander par enfant et par jour.

Critères Lieu de Camp Mouvement De jeunesse 

Elle propose des outils d'aide pour les endroits labelisés :

D'autre part, certaines coordinations ATL sont allées plus loin et soutiennent les bailleurs propriétaires de lieux comme les agriculteurs :