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Croquis langage (Visuels) « Accueillir les enfants de 3 à 12 ans, viser la qualité » de l’ONE

«Les droits d’auteur des croquis langage appartiennent à l’ONE. Ils sont mis à disposition pour toute animation utile avec les accueillant-es d’enfants en lien avec une réflexion sur les conditions d’un accueil de qualité et le référentiel « Accueillir les enfants de 3 à 12 ans, viser la qualité » . Toutefois, il faut rappeler que les dessins sont exclusivement destinés à être utilisés à cet usage et ne peuvent EN AUCUN CAS être utilisés à d’autres fins (ex. reproduction sur d’autres supports à des fins promotionnelles, ou encore décoratives, ou …).
Les coordinations ATL qui le souhaitent peuvent avoir accès à un exemplaire du croquis langage plastifié (mis dans une farde), avec des dessins supplémentaires liés à la brochure « Ensemble, visons des lieux plus inclusifs » suite à une demande à la Direction psychopédagogique de l’ONE : psychopeda@one.be

Introduction

Cet outil est un des éléments destinés à la promotion et l’accompagnement du référentiel psychopédagogique « Accueillir les enfants de 3 à 12 ans, viser la qualité ». Il a été composé sur base des illustrations réalisées par David Evrard dans le cadre de l’élaboration de ce référentiel.

Public cible

Cet outil est destiné à être utilisé par des formateur.trice.s d’animateur.trices en centres de vacances, en écoles de devoirs, d’accueillants extrascolaires ou des formateur.trice.s de toute personne qui prend en charge l’animation d’un groupe d’enfants de 3 à 12 ans. Il est également destiné aux coordinateurs communaux ATL pour les soutenir dans leurs missions auprès des responsables de projets.

Un croquis-langage : quoi?

Le croquis langage est une technique de discussion/d’animation avec support (ici des dessins). Le dessin est un bon support pour faciliter l’expression orale. Il permet d’amorcer l’expression d’idées et s’adresse non seulement à la « tête », mais également à la sensibilité, à l’imagination,… La technique est facilement utilisable dans un groupe qui ne se connait pas.

Le nombre de participants est idéalement compris entre 8 et 12 personnes. Le formateur veillera à ce que le groupe ne dépasse pas 15 (voire 20) personnes. Au-delà, il est préférable de scinder le groupe pour permettre une écoute de chacun en profondeur. En effet, un nombre trop important de participants entraîne un moment d’échanges trop long – au moins une minute 30 environ par participant – , et empêche une bonne exploitation de ce que les participants expriment.

Cette technique peut être utilisée :

  • Pour effectuer une analyse des attentes pour un temps de formation consacré à une réflexion sur les conditions d’accueil de qualité. Cette étape permettra de déterminer la.les thématique.s qui devrai.en.t être approfondie.s dans le module de formation;
  • Pour favoriser et soutenir l’expression des représentations à l’égard d’une thématique particulière.
 

Comment l’utiliser?

  • Préparation

Le formateur dépose l’ensemble des dessins sur un espace dégagé (table, mur, sol) pour permettre un accès aisé de chaque participant à tous les dessins.

  • Consignes

Le formateur explique la démarche de ce temps de travail aux participants: les dessins sont là pour les aider à exprimer ce qu’ils ressentent, ce à quoi ils pensent face à ce qu’ils voient. Ils ne doivent pas tenter d’expliquer ce que le dessinateur a voulu dire. Il fixe également la durée de l’activité et des différentes étapes: choix d’une image, expression de chacun, exploitation du matériau recueilli.

  • Déroulement

Le formateur invite les participants à choisir une image « qui leur fait penser à… » (Exemple: un élément problématique dans le milieu d’accueil, un défi déjà rencontré dans mon milieu d’accueil, une situation vécue, une question à travailler,…). Il importe que l’induction donnée soit claire et précise. D’où l’importance de vérifier si elle a été bien comprise. 

Les participants observent les croquis en silence pendant quelques minutes et choisissent celui (ou éventuellement deux) croquis qui correspondent à leur point de vue. Attention, les croquis restent à l’endroit où le formateur les a déposés (sur la table, au mur, au sol), de manière à ce que plusieurs participants aient la possibilité de choisir le même dessin.

Les participants sont rassemblés en cercle afin de permettre que les uns et les autres se voient, que la communication et l’écoute soient maximales. Il est préférable de rester à proximité des dessins pour faire cette mise en commun (autour de la table,…). En fonction du nombre de participants, la mise en commun dure de 12 à 30 minutes.

Chacun, quand il le souhaite, prend le croquis de son choix, le montre au groupe et explicite les raisons de son choix. Le formateur remercie chaque participant pour son apport. Le participant remet le dessin à sa place d’origine. Le formateur peut éventuellement noter quelques mots clés sur des grands panneaux. Il peut être utile que cette prise de notes soit réalisée par un autre formateur car elle coupe quelque peu la dynamique d’expression. Une autre possibilité est de réaliser une synthèse orale avec les participants à l’issue de l’exercice. Pour ce faire, les participants, s’ils sont nombreux, peuvent être regroupés en groupes de 4 à 5 personnes.

En fonction de l’objectif poursuivi, quand tous les membres du groupe se sont exprimés, le formateur invite les participants à pointer les éventuelles convergences ou divergences dans l’expression de chacun. Il incite les participants à l’échange, au débat. Cette phase peut durer 20 à 40 minutes. Généralement, le fait que chacun se soit exprimé, ait donné son point de vue a pour effet de stimuler la participation des uns et des autres. Le débat qui s’ensuit est généralement animé.

Rôle du formateur

Le formateur vise essentiellement à faciliter l’expression de chacun.

Il devra installer un climat de confiance et d’écoute dans le groupe en proposant un cadre adapté, en donnant des consignes claires et en les faisant respecter, en rappelant les principes à respecter: faire un choix d’images sans s’influencer mutuellement, chacun a la même chance de s’exprimer sans être interrompu, pas de jugements ou de réactions à ce que chacun exprime.

Il devra veiller à équilibrer le timing pour que :

  • chaque participant puisse choisir à l’aise le.s croquis qui corresponde.nt à son avis;
  • chacun puisse s’exprimer sans être interrompu. Dans la phase d’expression, les réactions des autres participants ne sont pas souhaitées;
  • un échange ait ensuite lieu dans le groupe: chacun doit avoir la possibilité de prendre la parole, dé défendre son point de vue.
  • des pistes puissent être formulées à l’issue du débat. Le formateur utilisera des mots-clés pour résumer les positions du débat et les notera de manière visible pour tous. Cela permet de structurer l’échange et évite que le débat tourne en rond.

Le rôle du formateur n’est pas de donner en fin de compte le bon croquis ou la bonne interprétation du croquis.

S’il veut participer à l’échange, il veillera:

  • à ne pas prendre la parole en premier car il pourrait influencer les contenus du débat;
  • à ne pas prendre la parole en dernier; cela donnerait l’impression qu’il conclut;
  • à ne pas monopoliser la paroles.

 

Variante

Il est aussi possible d’isoler un ou plusieurs dessins (2 ou 3) pour amorcer un échange entre participants. Cela permet notamment de réduire le champ des sujets abordés.

De la même manière que dans un « brainstorming », les participants sont invités à exprimer les idées, les images que suscitent le.s dessin.s proposé.s. Dans la phase d’expression, les participants sont invités à ne pas censurer, ni à réagir au propos d’un participant. Pour le reste, le déroulement de l’exercice est identique soit au développement précédent, soit à celui d’un brainstorming.

 

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